Un soir, je descends au parking pour prendre mon scooter. Entre les piliers et les néons, je croise un jeune rebeu en survêt, une vingtaine d’années, regard sûr. Il tourne autour de la bécane, on s’accroche du regard, et ça part en vannes. Très vite, le ton glisse vers le flirt. On se rapproche, on pose les règles à voix basse : plan discret, respect, capote et gel, signes “ok” si on pousse un cran plus loin.
L’air est moite, l’écho des pas se perd. Il se penche, me murmure s’il peut diriger. J’acquiesce. Il s’adosse à la rambarde, je m’agenouille, je déboutonne, je libère. Je m’applique, langue précise, rythme qui monte, les mains posées m’indiquent le tempo sans forcer. Le spot devient notre terrain de jeu, loin des regards.
Il me demande si je veux le prendre. Je souffle un “oui”. Capote, gel, il se place derrière, ajuste l’angle, entre progressivement. Je me cambre, je respire, le corps s’ouvre et la cadence s’installe. Prises fermes, bassin qui claque, murmures à l’oreille, tout est calé, net, maîtrisé.
Il varie les positions, ralentit, repart, garde le contrôle sans jamais dépasser nos signaux. La tension grimpe, les souffles deviennent courts, la peau luit sous les néons. Le point haut arrive, il se retire comme convenu et se libère en final, pendant que je le tiens du regard.
On se rhabille en riant, on se checke, on fixe le code pour une prochaine. Parking, bécane, néons… et ce frisson de quartier qui nous fait kiffer les rencontres furtives, propres et consenties.
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